Primavera Toscana

Nous sommes à Florence, au beau milieu du Quattrocento, Florence, la ville où l’on cueillait des lys rouges, la ville où la nuit les bâtards des marchands vagissaient dans leurs langes de brocart. Dans les couloirs des palais sévissaient des lueurs de dague et des odeurs de poison. Dans l’antre des mathématiciens et le cabinet des philosophes, on brûlait en secret des cierges païens sous l’effigie de Platon. C’est dans cette Florence-là, à l’aube d’un monde improbable, que naît une jeune fille bénie des Muses… Avec Primavera Toscana, Muriel Cerf nous offre un superbe portrait de femme et un vrai roman où s’allient, sous l’œil des condottieres et des tyrans, les rêves des savants et « les jeux de mains flâneurs et doux » des courtisanes. On retrouvera ici Muriel Cerf tout entière : sa prose métissée de voyage et d’encyclopédie, l’opulence d’un style trempé dans les songes d’un autre siècle. « L’un de nos rares écrivains qui réussissent à nous imposer ses obsessions. » (Jean Chalon) « Muriel Cerf est une arachnéenne : elle écrit avec précision et volupté comme on tisserait des fils d’or autour d’une proie. On me dit qu’elle est une romancière mais je crois qu’elle est une fée. » (Frédéric Ferney) « Qu’on l’aime ou non, le style de Muriel Cerf est indéniable, authentique et personnel. » (Dominique Bona)