La fin du commencement

REMO WILLIAMS est l’arme secrète du président des États-Unis. Le reste du pays ignore jusqu’à son nom. Et pour ceux qui l’apprennent, il est déjà trop tard.Il a reçu les secrets mortels d’un étrange Coréen. Il est devenu une machine à tuer. Sa mission : nettoyer le pays de tous ceux qui bravent impunément la loi. Remo Williams frappe sans pitié. Comme la foudre. IMPLACABLEMENT. Tout le monde savait pourquoi Remo Williams allait mourir. Tout le monde connaissait les vraies raisons de sa condamnation.Mais, curieusement, ces raisons étaient différentes pour tout le monde.À ses amis, le chef de la police de Newark déclara: — Williams va être sacrifié sur l’autel de la paix sociale, pour faire taire un peu les emmerdeurs qui passent leur temps à dénoncer les prétendues bavures et exactions policières. L’avocat de la défense aussi savait pourquoi il avait perdu le procès : — Quelle tête de mule! Il persiste à clamer son innocence, malgré une preuve comme sa plaque retrouvée sur les lieux du crime Si au moins il avait accepté de plaider coupable, nous aurions peut-être pu lui éviter la chaise... Le juge, lui aussi, savait pourquoi il avait condamné Remo Williams à mort. C’était très simple. Il en avait reçu l’ordre. Et, quand les ordres émanaient de certaines sphères, on les exécutait sans discuter. Seul un homme ignorait pourquoi le verdict avait été si dur et si expéditif.C’était Remo Williams qui, assis sur sa paillasse, dans sa cellule, grillait cigarette sur cigarette en attendant son exécution, prévue pour le soir même à 23 h 35.